La chienlit – épisode 1 – LE GRAND COLOSSAL

La chienlit – épisode 1

Le Grand Colossal
Théâtre de rue
Montreuil (93)

 

SERIE LA CHIENLIT

Cette série se présente comme un ensemble de spectacles unitaires pouvant être vus indépendamment les uns des autres. Chacun des épisodes qui la compose raconte une histoire dont l’action se déroule dans la même ville pendant une grève des éboueurs. Par le récit du délitement progressif d’une commune de banlieue lointaine, entre réalisme social et extrapolation tragi-comique, nous souhaitons interroger les mécanismes à l’œuvre dans les rapports de pouvoir et observer ce mélange d’attraction et de répulsion que nous ressentons tous à l’égard du changement. Nous ne choisissons pas entre effroi et humour, entre tension du réel et glissement vers l’étrange, parce que les questions que nous voulons poser restent irrésolues, et que nos plus grandes joies de spectateur naissent souvent des zones d’ombre et d’incertitudes.

La Chienlit, c’est la chronique d’un grand dérèglement, où toute une population ne sachant que faire de sa liberté va laisser parler ses instincts les plus profonds, comme si le chaos ambiant avait libéré en elle une force primitive, inexpugnable, et peut-être source de renouveau.

Dans le 1er épisode, Pour un fascisme ludique et sans complexe, nous assistons aux débuts d’un dérèglement qui va bouleverser la vie d’une communauté tranquille. Il y sera question de fascisme donc, mais sans treillis militaire ni moustache carrée. Alexandre Markoff préférant traquer les ferments du totalitarisme dans la folie joyeuse et burlesque d’une réunion de co-propriété.

A partir de 10 ans.

 

NOTE DE MISE EN SCENE

Cette série, plus encore que tous les spectacles que nous avons joués jusqu’ici, brasse des dizaines de personnages et traverse autant d’espaces. Par son ampleur elle représente un pas de plus dans l’exploration de la forme théâtrale épurée que nous revendiquons sans décors ni accessoires. Ce théâtre appelle une écriture resserrée, une dramaturgie plus libre et met l’acteur au centre de la représentation. Sur un plateau nu le comédien doit entretenir un rapport plus direct avec le public, la convention théâtrale dépend exclusivement de lui. Alexandre Markoff écrit le spectacle avec l’idée qu’aucun décors ni accessoires ne viendront au secours du propos et qu’il faut, avec le texte, offrir au comédien de quoi conduire l’imagination du spectateur.

A la croisée des chemins entre le conte et le théâtre le comédien prend lui-même en charge la scénographie. C’est le concept d’acteur-décorateur si puissamment mis en œuvre par Philippe Caubère, dont le travail nous a profondément influencé. Comme chez lui le plateau nu tolère la présence de chaises, éléments neutres permettant d’apporter plusieurs niveaux de verticalité (assis par terre, assis sur la chaise, debout autour des chaises, debout sur la chaise) et peut servir le cas échéant à structurer l’espace.

 

Avec :

Texte et mise en scène : Alexandre Markoff
Avec Diane Bonnot (en alternance avec Clémence Desprez), Ivan Cori, Sébastien Delpy, Nicolas Dimambro, Pauline Jambet (en alternance avec Juliette Chaigneau), Sylvain Tempier et Aline Vaudan
Costumes : Magali Castellan
Collaboration artistique : Patrice Cuvelier
Régie : James Feret

 

Extraits de presse

TELERAMA – TTTT: Les huit truculents comédiens se surpassent dans cette désopilante galerie de portraits, qui offre un éclairage effrayant sur les petits travers d’une classe moyenne engoncée dans un idéalisme bourgeois, jusqu’à l’irrémédiable chute. Du théâtre entre David Lynch et Intervilles.

LE JOURNAL DE SAONE ET LOIRE : On rit beaucoup de ces dialogues absurdes ciselés avec brio qui nous emmènent gaiement sur le chemin du burlesque. […] on pense surtout à Becket […] et aussi à Lagarce avec ce langage qui ne sert, finalement, qu’à combler le vide existentiel des personnages et à souligner l’incommunicabilité qui les caractérise.

LA MONTAGNE : Cet épisode 2 est tout aussi jubilatoire que le 1er volet. Chaque minute est un délice, une compression de ressentis, une photographie de nos pires défauts, catalysés par ces personnages.

LA NOUVELLE REPUBLIQUE : S’entremêlent voisins envahissants, mouette kamikaze, maire qui maîtrise davantage la langue de bois que la gestion de sa ville et les bas sentiments de personnages aussi excentriques les uns que les autres. Une pièce désopilante et culottée.

 

La compagnie

Le Grand Colossal est une compagnie de théâtre créé en 2012 par Alexandre Markoff (auteur, metteur en scène) et Léna Guellil-Faventines (administratrice) avec Sébastien Delpy, Nicolas Di Mambro, Sylvain Tempier et Aline Vaudan (comédiens) pour proposer au public des créations originales. Elle s’est depuis enrichie de nouveaux membres, dont Anna Delpy (chargée de diffusion) et défend un théâtre dématérialisé, sans décors ni installation électrique, mettant l’acteur et le texte au centre de ses créations.

Nos spectacles se jouent partout où il est possible de rassembler un public.

Nous aimons les plateaux nus et les accessoires sommaires, jouer un jour dans un théâtre et le lendemain en plein air. Nous nous méfions de la musique enregistrée et du quatrième mur au théâtre. Nous croyons que le surréalisme est une méthode efficace pour rendre le réel intelligible, que le théâtre est un média d’avenir et que ce qui paraît simple est en fait toujours plus compliqué, alors que ce qui paraît compliqué est en fait souvent assez simple. Nous pensons aussi que quoi que vous puissiez dire, si vous vous adressez à un public, vous faîtes de la politique, que le théâtre a pour fonction de détruire les idoles et que le rire est une arme de destruction massive.

 

Nos créations :

2012 – Cœur de Chien d’après la nouvelle de Boulgakhov.

2013 – Les cabarets du Grand-Colossal (Trois éditions).

2014 – Batman contre Robespierre,

2016 – La Chienlit (série théâtrale en 5 épisodes)

2017 – Jean Claude dans le ventre de son fils

2020 –  Absolument libre,

2021 – La Chienlit – Episode 1 : Pour un fascisme ludique et sans complexe.

2023 – La Chienlit – Episode 2 : Feu Mme Singer.

2024 – La Chienlit – Episode final : Enterre-moi partout.

 

Mentions

PRODUCTION : Le Grand Colossal Théâtre – Compagnie Conventionnée DRAC Ile-de-France

Avec le soutien de CNAREP Ateliers 231 (Sotteville) / CNAREP Le Moulin Fondu (Garges lès Gonesses) / CNAREP Sur le Pont (La Rochelle) / Le Festival Les 3 éléphants et la Ville de Laval / Notre Dame de Monts et Les villes de la Déferlante (Vendée) / La Fabrique Hameka (Louhossoa) / La Vache qui rue (Moirans) / Espace B.M.K (Metz) / CNAREP Le Boulon (Vieux-Condé) / CNAREP Ateliers Frappaz (Villeurbanne)/ l’Archipel Scène Conventionnée d’Intérêt National (Granville) / Espace Périphérique – La Villette (Paris) / Le Temps des rues (Paris)/ La Transverse (Corbigny) / l’ADAMI/ la DRAC Ile de France/la DGCA – collège Art de la rue

En partenariat avec le TAP.

© crédit photo : Caroline Bazin

https://www.grandcolossal.com/
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https://www.instagram.com/p/CtCV71uIQok/
https://www.youtube.com/watch?v=AS2k1svJ9jE

 

 

Horaire :
VENDREDI 21h30
Lieu : W
Durée :
1h30

 

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